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Extension des espaces sans tabac : restaurants et cafés en appellent au gouvernement pour mettre fin aux "situations absurdes"
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/08/2025 à 14:42

L'Umih juge que la "politique utile" de la prévention du tabagisme s'est transformée en un monstre administratif, qui en pratique génère des situations jugées incohérentes.

( AFP / JOEL SAGET )

( AFP / JOEL SAGET )

"La dialogue plutôt que l'imposition". L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) demande au gouvernement "l'ouverture d'une concertation immédiate" au sujet des espaces sans tabac, "un dispositif technocratique générateur de situations absurdes", selon elle. Dans sa lettre ouverte adressée à la ministre Catherine Vautrin, le premier syndicat patronal des cafés, hôtels, restaurants et établissements de nuit dit son "profond mécontentement" de ne pas avoir été associé aux discussions aboutissant au décret fin juin relatif à l’extension des espaces sans tabac.

Adapter les principes à la pratique

Celui-ci a étendu l'interdiction de fumer aux abribus, parcs et jardins publics, plages ainsi qu'aux abords des bibliothèques, piscines ou écoles. Visant principalement à protéger les enfants du tabagisme passif, il ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants.

Cette "politique utile" s’est transformée "en un dispositif technocratique générateur de situations absurdes", selon l'Umih qui étaye : "Ainsi par exemple deux cafés côte à côte : la terrasse du premier est non-fumeur car située à moins de 10 mètres d’un établissement d’enseignement ; celle du second, juste au-delà des 10 mètres, reste fumeur". Ou encore : "Un restaurant installé sur une plage interdite à la baignade peut autoriser à fumer sur sa terrasse, tandis qu’un autre restaurant sur une plage surveillée ne le peut pas, du moins jusqu’à la fin de la saison balnéaire".

Le syndicat patronal dit avoir "passé cet été des dizaines d’heures à expliquer à (ses) adhérents les termes d’un texte administratif et les risques d’amendes encourus". Il implore "un changement de méthode : le dialogue plutôt que l’imposition, la coconstruction plutôt que la surprise réglementaire" et demande à la ministre "l’ouverture immédiate d’une concertation avec les représentants du secteur pour corriger les effets injustes de cette réglementation, préserver l’équité entre établissements, et envisager des modalités d’une mise en œuvre plus souple, proportionnée et acceptables pour tous".

3 commentaires

  • 20 août 16:25

    Je partage lorant21: le plus simple c'est de l'interdire partout au nom de la protection des non-fumeurs. Si on veut un juste milieu, il faudra un frontière et accepter qu'elle soit imparfaite. L'important pour moi c'est de marquer les territoires clairement : autorisé ou pas autorisé.


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